Balance pas ta coquille, on la valorise !
- 2 jours restants
- 9 000 € requis
- Projet boosté
- 95 Contributeurs
- 15 745 € déjà collectés
Paliers de financement
Un convoyeur chargeur pour acheminer les coquilles vers le broyeur
Aujourd'hui, notre unité de broyage est constituée d'un unique broyeur, ce qui est déjà pas mal, mais... nous le chargeons à la main, grâce à une pelle, des seaux, beaucoup d'huile de coude et de bonne volonté !
Ce temps passé et cette énergie dépensée pourraient notamment être mis à profit pour des conditions de travail plus confortables et un volume de coquilles traitées plus important si nous avions... un beau convoyeur-chargeur !
Un convoyeur-chargeur, késako ??
C'est une sorte de tapis roulant alimenté par l'électricité et permettant de faire monter les coquilles préalablement triées vers la trémie du broyeur (à 2,20 mètres de hauteur quand-même!).
Une table de tri + un convoyeur-chargeur
Nous serions encore plus performant avec une table de tri !
Il s'agit d'un tapis roulant que l'on règle à une vitesse adaptée, qui nous permet de débarrasser la matière collectée des éléments indésirables avant broyage : lingettes, quartiers de citron, cure-dents, ... on trouve parfois même des cannettes, des couverts, des mégots, des carcasses de poisson (hé oui !), des crustacées (ce ne sont pas des coquilles!!), ...
On se passerait bien de tout ça ! Et pour ne pas se casser le dos, la table de tri est un éléments tout-à-fait utile, voire indispensable !!
Un transpalette élévateur + un convoyeur-chargeur + une table de tri
Grâce au transpalette, nous déplaçons et levons bacs à coquilles, caisses palettes remplies de coquilles (~ 400kg !), palettes chargées de sacs de coquille broyée.
Le transpalette est un élément indispensable à notre flux de production qui nous permet de manutentionner et stocker la matière.
Nous avons actuellement des voisins d'atelier très sympas qui nous prêtent le leur, mais ce serait tellement plus pratique si on avait le nôtre !
Des équipements de protection individuelle pour tous + un convoyeur-chargeur + une table de tri + un transpalette-élévateur
À côté de la chaîne de broyage, il y a tout un tas de petites mains qui manutentionnent, trient, conditionnent, et d'autres qui fabriquent des moules, scient, clouent, vissent, polissent.
Cette activité de manutention et de transformation nous impose des règles de sécurité et des équipements de protection individuelle ou EPI, indispensables pour travailler dans les meilleures conditions possibles.
Nous aimerions aujourd'hui pouvoir monter en gamme de masques anti-poussière, nous équiper de bleus de travail, de chaussures de sécurité, de lunettes de protections et de casques de protection auditive pour toute l'équipe de bénévoles et pour les visiteurs que nous accueillons lors de sessions de sensibilisation en atelier.
Le projet
En 2020, l'association Coquilles naît dans l'idée de mettre en place un réseau de collecte et de recyclage des coquilles de coquillages. Vous savez, celles que l'on jette la plupart du temps à la poubelle après s'être régalé de l'intérieur...
En Gironde, ces coquilles représentent chaque année des milliers de tonnes qui finissent incinérées ou enfouies parce qu'il n'existe pas (ou trop peu) de solutions de collecte.
Alors, on s’est donné pour mission de leur donner une seconde vie, car ces coquilles sont précieuses !
Au tout début, on a commencé petit histoire expérimenter des choses, avec :
Puis, voyant l’engouement des habitants pour le fait de recycler leurs coquilles vides, quelques restaurants intéressés et le soutien de collectivités, on a passé la seconde : une collaboration renforcée avec l'association d'insertion Édea-les Détritivores sur la logistique de collecte, un premier poste adapté de coordinatrice et donner encore plus de sens au projet en soutenant l’emploi local et inclusif.
Aujourd'hui, on brasse près de 10 tonnes à l’année (ce qui est négligeable comparé au gisement girondin). Les coquilles sont ensuite stockées, puis chargées à la pelle dans notre broyeur, grâce à une bonne dose d’huile de coude et notre dizaine de bénévoles super dévoués.
Les coquilles sont ensuite stockées plusieurs semaines en extérieur, puis nous les broyons, c’est notre matière première.
Nous valorisons une partie des coquilles en amendement calcique auprès de maraîchers et viticulteurs girondins. Comme en Sud-ouest, les terres ont tendance à être acides, le calcaire permet de redresser le pH, d'en améliorer la structure et la microbiodiversité au profit des cultures.
Nous produisons en parallèle des carreaux de béton coquillier et développons du mobilier composés aux 3/4 par de la coquille d'huître ou de St Jacques broyée : tabouret, banc, plateau de table basse, pas japonais, ... cette partie mobilier est en prototypage, mais les propriétés mécaniques de notre béton et son aspect esthétique une fois poli laisse entrevoir la possibilité de débouchés dans le design et l'aménagement.
On aurait pu s’arrêter là, mais on peut aussi aller beaucoup plus loin ! Valoriser beaucoup plus de coquilles, imaginer et concrétiser des solutions de recyclage en réponse aux enjeux climatiques et environnementaux auxquels nous faisons face et créer de l'emploi non délocalisable et inclusif, enfin tendre vers une filière de gestion des coquilles qui soit engagée sur les plans sociaux et environnementaux.
Le potentiel de la coquille est devant nous, et nous, on a besoin de vous pour compléter notre ligne de production !
Le porteur de projet
Édéa-Les Détritivores est une entreprise d’insertion qui propose l’accès à l’emploi et accompagne socialement et professionnellement des personnes éloignées de l’emploi à travers la collecte de bio-déchets, sur Bordeaux Métropole. Les Détritivores assurent la logistique de collecte des coquilles pour notre association.
L'IUT Génie Civil et Construction Durable de l'Université de Bordeaux forme les futurs ingénieurs aux techniques du bâtiment, prenant en compte les évolutions des besoins en lien avec les enjeux environnementaux actuels.
Ensemble, nous avons mis au point une formulation de béton composé à 75% de coquille broyée et dont les propriétés techniques le prédisposent au domaine du mobilier et du design.
La MAMMO ou maison métropolitaine des matières organiques oubliées vise à accompagner les territoires dans la transition de leur système alimentation-excrétion par l'expérimentation et le développement de filières de gestion circulaire et de proximité de nos excréta sur Bordeaux Métropole.
Avec la MAMMO, les Détritivores et Un Petit Coin de Paradis, nous portons un projet de "maison des matières organiques". L'enjeu consiste à créer une plateforme urbaine de stockage et de valorisation de matières organiques (bio-déchets, coquilles, urine, excréments, déchets verts,) afin de les collecter au plus près de leur lieu de production et de les valoriser en circuit le plus court possible (maraîchage, espaces verts, mobilier urbain, ...).
Sans qui nous n'en serions pas là et que nous remercions chaleureusement !
À quoi servira votre financement ?
Pour aller plus loin et recycler encore plus de coquilles, on a besoin d'un peu d'équipement...
Grâce à vous et à la ville de Bordeaux, on investit dans :
Et si vous générosité ne connaît pas de limite, nous renouvellerons ou améliorerons la qualité de nos équipements de protection individuelle pour nos salariés, nos bénévoles et les visiteurs lors de sessions de sensibilisation !
Pourquoi nous choisir?
Choisir de nous soutenir, c'est encourager un projet de territoire durable et solidaire, engagé dans la gestion et la réduction des déchets, dans une économie circulaire innovante et dans l'emploi local et inclusif.
En détails, c'est soutenir :
- la gestion des coquilles de coquillages pour une réduction des déchets sur un territoire à la fois producteur et consommateur : la Gironde (plusieurs dizaines de milliers de tonnes en Gironde !), donc une réduction de l'empreinte déchet des territoires (coquilles = carbone, coquilles incinérées => beaucoup de carbone dans l'atmosphère !),
- des solutions de recyclage innovantes et respectueuses de l'environnement en circuit-court,
- la création d'emplois non délocalisables et inclusifs, c'est-à-dire, accessibles à des personnes qui, pour une raison ou pour une autre (handicap, barrière de la langue, faible niveau d'étude, ...) se trouvent à un moment de leur vie, éloignées de l'emploi,
- l'expérimentation d'un modèle réplicable à d'autres territoires concernés par la gestion des coquilles.